Mother of tears c'est
Une héroïne Sara Mandy (alias Asia Argento) propulsée dans une intrigue aussi ténébreuse et foutraque que jubilatoire !
Des sorcières hystériques au look de punkettes
Des curés et des vieillards
Des mères
La belle (et vaine ?) Mater Lacrimarum
Des souterrains, des demeures maléfiques et des passages secrets
Une tunique et un poudrier magiques
Des livres toujours ; le livre des Trois Mères
Des statues
Monstres, démons et serviteurs dévoués de la Mère des larmes
Son singe horripilant
Courses, fuites, poursuites ...
Des enfants sacrifiés
Du sang qui gicle
Des ectoplasmes et des possédés
Un certain Oscar de la Vallée
Des tortures et des sévices
Des frissons mais du réconfort
Et la fin de la présomptueuse Mère des larmes
Réalisé près de 25 ans plus tard que les deux autres segments de la trilogie dite des Trois Mères, cet opus surprend par son contrepied et son côté outré, décomplexé et jusqu'auboutiste .... rien à voir avec les flamboyances et l'onirisme macabre de Suspiria et Inferno : ici Argento solde un contentieux sur un mode aussi méchamment brut et trivial que finalement réussi.
Surprenante, trépidante, gore et joyeusement bricolée, cette conclusion s'affirme comme un bel hommage au cinéma-bis et comme un interessant constat de l'évolution du cinéaste ... Une bobine qui gagne l'engouement et la compréhension à chaque nouveau visionnage (y compris pour l'argentophile nostalgique !)
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