Attention, spoilers !

La plupart des critiques et des développements proposés dévoileront des indices et des informations qui pourraient fausser l'effêt de surprise et révèler les dessous et les résolutions des oeuvres citées ...

A bon entendeur ...


Que cela ne vous empêche pas de me visiter, de me lire et de me laisser vos remarques.

mardi 12 janvier 2010

Deliziosi Gialli 5 : Il Profumo della signora in nero/The Perfume of the lady in black






IL PROFUMO DELLA SIGNORA IN NERO /
THE PERFUME OF THE LADY IN BLACK




Sylvia occupe un poste à responsabilité dans le domaine scientifique ; son travail l'absorbe tellement qu'elle en néglige quelque peu son petit-ami Roberto.
Au cours d'une soirée chez un partenaire africain, la jeune femme est troublée par une conversation portant sur l'existence de la magie noire et sur l'emprise des forces occultes.
Cette entrevue sera comme le déclic qui la fera insidieusement basculer dans la paranoïa et la folie : rapidement, des visions l'assaillent, de plus en plus aigues, de plus en plus concrêtes, ravivant une mémoire qu'elle avait oubliée.
Sa mère, son odieux beau-père, elle-même enfant ... , tous se matérialisent ; et les lieux à leur tour se transforment et se rappellent sans cesse à elle, la propulsant dans les méandres d'un passé aussi violent que traumatisant et la poussant à perdre totalement pied, jusqu'à commettre l'irréparrable !
Mais n'est-ce bien seulement que l'esprit fragile et perturbé de Sylvia qui s'exprime et délire alors que chacun, voisins, amis, passants, semble toujours si suspect ou la jeune femme est-elle la victime d'une étonnante et terrible machination ?






La grâce !
Cette oeuvre méconnue au titre faussement familier et évidemment trompeur mérite indubitablement le détour ; sa mélancolie et son mystère, flamboyants, charment et fascinent durablement.
A ranger dans la catégorie des gialli psychologiques, ce "Perfume of the lady in black" s'avère une énième (mais non des moindres !) plongée dans les méandres de l'inconscient et de la mémoire d'un esprit malade, beaucoup plus proche d'un "Syndrôme de Stendhal" ou du "Locataire" de Roman Polanski (et d'ailleurs tout aussi abouti que ces deux chef-d'oeuvre) que des habituelles mécaniques meurtrières et baroques ...
Nul psychopathe au rasoir à l'horizon ... ; nulles nymphettes dépoitraillées et pas plus d'énigme policière ...
L'étrangeté et l'onirisme ne se retrouvent plus cantonnés à des flashs ou à des moments isolés mais s'intègrent ici dès le départ à un tout, à une réalité (?) dont on ne sait rapidement plus très bien s'ils sont effectifs ou imaginaires.
Le trouble et l'inquiétude, rapidement amenés, ne lacheront le spectateur qu'au final, un final encore plus déstabilisant !

"Le Parfum de la dame en noir", donc.
On l'aura compris, les effluves en question, par-delà celles des souvenirs et des traumatismes de la diaphane héroïne, s'avèrent surtout celles, insidieuses et terrifiantes, de la mort.
Car c'est bel et bien de cela qu'il est question en définitive : inhabituellement déclinée via des allusions à l'Afrique, à la magie noire, aux rites du cannibalisme et à celles d'une secte occulte, à une conspiration, maintenue par la rémanence des cimetières, des apparitions, des fantômes et enfin des meurtres et faussement "canalisée" par le biais connu d'un matricide traumatisant, la mort flotte tout du long, vénéneuse, capiteuse, terrible !


Francesco Barilli n'aura pas marqué les annales d'une carrière prolixe et reconnue ; Dommage !
On retrouve dans son "Penzione Paura" ce lyrisme morbide, le poids du souvenir et la déliquescence des esprits, des mémoires et des lieux, ce talent indéniable pour dépeindre l'insondable, le macabre et l'horreur par touches décalées, tout en suggestion, tout en beauté et en finesse ...

Dans "The Perfume of the lady in black" la violence, constante, ne s'exprimera frontalement que lors du final dérangeant (un sacrifice humain et une atroce messe antropophage !) ;


Jusque là, ténue mais allusive, la peur aura été véhiculée par des voies moins spectaculaires posant l'héroïne comme la proie perpétuelle d'un environnement de plus en plus inquiétant et trompeur et l'assaillant de visions à chaque fois plus prégnantes et déstabilisantes.


Bientôt on ne sait plus du tout que (et qui) croire : l'entourage familier de Sylvia, son petit-ami, ses voisins et relations, les figures croisées, jusqu'aux silhouettes à priori les plus anodines, se font de plus en plus lointaines, mensongères, menaçantes et comme issues d'un cauchemard, semblant participer à une vaste machination, alors que, conjointement, les fantômes des souvenirs enfouis (une mère, un beau-père brutal, une fillette qui ne paraissait nulle autre qu'elle-même) se matérialisent, acquérant finalement presque plus de réalité que la réalité même !


Et la perception du spectateur se retrouve en fin de compte identique à celle de l'héroïne : incertaine, troublée, perdue ...



Au bout du compte, on demeure interloqué, confronté à deux (hypo)thèses : l'histoire et l'épanouissement soudain d'une folie (Sylvia est rattrappée par un passé tragique, jusque là enfoui et occulté par son subconscient) ou l'histoire d'une conspiration occulte, d'une terrifiante manipulation ?
Est-ce l'esprit dérangé de l'héroïne qui génère toutes ces étrangetés et ces horreurs ? Ou alors, est-ce la machination ourdie par cette "société secrête" (par cette ville (Rome) ? par le monde ???) qui, minutieusement, implaccablement, met tout en place pour que la jeune femme perde pied, qui déclenche, construit et amène à l'aliénation et à la mort ... ?
Ni l'un ni l'autre, peut-être, puisque dans chacun des deux cas subsistent des flous, des incohérences et des illogismes tous volontaires.
Le résultat n'en demeure pas moins fascinant, bien au contraire ...



On pense régulièrement au bel "Inferno" de Dario Argento (y compris formellement (les couleurs, les lumières, l'immeuble de Sylvia reconnu comme la bibliothèque infernale du second volet du triptique argentien)) ;
Et même si les intrigues et les influences des deux oeuvres n'arborent rien d'immédiatement similaires, on retrouve cette sensation trouble de rêve en continu, cette atmosphère étouffante, vénéneuse, continuellement morbide et pleine d'une incommensurable mélancolie.


Cauchemard et réalité cohabitent sur un même plan, en une unique et inquiétante dimension : on se sent oppressé sans pouvoir en expliquer la raison ; un miroir ou le trou d'une serrure révèlent la présence glaçante du spectre d'une mère qu'on refuse de reconnaitre ; les objets, les cadavres ... disparaissent aussi brutalement qu'ils avaient soudainement existé ; les fleurs et les bouquets se fanent magiquement ; on retrouve des doigts tranchés dans la gamelle des chats ; on reçoit régulièrement des paquets aussi mystérieux que sinistres ; les défunts réapparaissent ou rescussitent ... et, pour reprendre les paroles sentencieuses et définitives de l'antiquaire Kazanian de "Inferno" : "Nos vies sont (ici, plus que jamais) gouvernées par les morts" ...


Les miroirs et les reflets, incessants, suggèrent constamment l'illusion des apparences, figurant des passerelles toujours menaçantes avec un au-delà atrocement ordinaire et réel. Psychés de la psyché, on se perd à jamais dans leurs profondeurs et leur multiplication.


Et, comme revient la mémoire, tout ce qui semblait tangible, sûr, établi, s'estompe et se fissure, jusqu'à la dislocation ...

Insistante, la référence à l' "Alice" de Lewis Carroll ("De l'autre côté du miroir", le livre, la fillette blonde, le monde de plus en plus grotesque et nonsensique, le thé "cinglé" finalement servi par Sylvia à trois macchabées ...) impose ses énigmes et une fausse ingénuité tout bonnement terrifiante.


Par ailleurs, les renvois à l'enfance, logiques au vu de l'intrigue, soulignent insidieusement le malaise, la présence inconsciente du trauma : une petite poupée fétiche, un réveil à l'effigie de Mickey, une boite à musique, la lecture d'un conte pour enfants, la peur du noir et ces découpages et ces photos récurrents ...


Sylvia a beau paraître une scientifique aguerrie et une jeune femme à priori ordinaire, partagée entre son travail prenant et son boy-friend amoureux, elle demeure une petite fille !
Barilli souligne tout de suite les contradictions de son personnage principal : avant de quitter son appartement, Sylvia allume volontairement sa lampe de chevet et la lumière de son entrée ; auparavant, on l'aura vu mettre une poupée minuscule dans son sac à main ...


Sur la fin, totalement "vampirisée" par sa part enfantine, elle notera laborieusement, d'une écriture ronde et hésitante, son nom et ses coordonnées sur le registre d'un commerçant.

Jusque là, comme étrangère à elle-même, la jeune femme semblait cultiver malgré elle un passé qu'elle avait savamment censuré (visites au cimetière sur la tombe maternelle, consultation presque obsessionnelle des anciennes photos de famille ...)
Une soirée étrange lors de laquelle la conversation prend un tour plus intrigant et plus effrayant que de coutume, sème le trouble et déclenche toute la série d'évènements qui la feront basculer de l'autre côté du miroir.


Fidèle aux programmations psychanalytiques traditionnelles du Giallo, Barilli feint de planter l'origine du drame au sein de la famille ; peu à peu, on réussit à rassembler les différentes pièces du puzzle : le père chéri, officier de marine, est mort en mer, la mère l'a remplacé par un autre homme, brutal, vil, sexué et menaçant que l'enfant a redouté et haï ; lors d'une célébration de la fête nationale, la fillette a délibérément tué sa mère, cette mère devenue une étrangère, une traitresse ; elle l'a fait tomber d'un balcon, l'a poussée dans le vide ...
Sans trop en dire ni en montrer, le réalisateur exprime parfaitement les sentiments d'abandon, de peur et d'insécurité autrefois éprouvés, cette impossibilité et ce refus de se confronter aux réalités d'une mémoire trop douloureuse et toutes les contradictions de son personnage principal.

En même temps, Barilli établit Sylvia dans un immeuble où ne paraissent loger que des célibataires, la projetant dans un univers d'individualités et de solitude dans lequel l'image et la représentation de la famille se révèle remplacée par celles d'un clan occulte, obscur et dévitalisé.
Et l'amour, ici posé sans plus d'illusions ni même d'affect (la relation sans vagues et "proprette de Roberto et de Sylvia ; la relation extra-maritale de Francesca et d'Andy ...), la sexualité bestiale et abjecte symbolisée par le personnage de l'odieux beau-père et les couples perpétuellement incertains et menacés (Francesca meurt et Roberto voit ses avances repoussées sous des prétextes fallacieux ; il s'avère, de surcroit, faire partie du complot qui vise l'héroïne ...)ne vont pas à l'encontre du désenchantement ambiant !


Diffuse, nébuleuse, la menace est constante !
Une fois de plus, on peut se questionner sur la véracité et sur les origines de cette menace : le cinéaste nous désigne les protagonistes les plus fiables et les plus familiers comme les instruments de la conspiration, alors que dans le même temps, on se rend compte que Sylvia, dans son cheminement schizophrène, les envisage justement de plus en plus comme des "ennemis".
Alors ? Machination réelle ou délire paranoïaque ?
La régression de l'héroïne va de pair avec l'hostilité et la dangerosité de son environnement et la perte de tous repères ...


Au coeur de tout, et plus que jamais explicitée par la conclusion atroce, couve l'idée de la dévoration.
Effective ou symbolique, elle s'impose ici comme un principe ! Les images finales de l'horrible rituel cannibale ne font, somme toute, qu'enfoncer explicitement le clou.
Se faire dévorer (par les autres mais surtout par soi-même !), voici le constat et la "morale" de cette oeuvre étonnante !


La mise en scène éblouissante, savamment construite sur un système de liens et d'échos perpétuels, enluminée de couleurs chatoyantes et encore atmosphérisée par les valses tristes ou les violons grinçants de Nicola Piovani, sert à merveille l'horreur sourde et paranoïaque du propos.


Tout s'avère implaccablement construit ; la passé se matérialise et parait revivre, se répétant, se prolongeant, s'imprimant dans la chair même de la malheureuse Sylvia ; aux concordances et aux affrontements répétés entre ses souvenirs agressifs et un quotidien, une réalité, désormais inquiétants, répondent une foule de renvois et de coïncidences :
Lors de la soirée initiale et troublante, un enfant brise un objet ; le lendemain, lorsque Sylvia se réveille, la photo de famille qui trônait sur sa commode git à terre dans des bris de verre.


A la boutique étonnante du taxidermiste font écho les dépouilles d'oiseaux, d'insectes et d'animaux qui décorent la maison de Roberto et les curieux animaux de plâtre (des hippopotames) que le vieux voisin de l'héroïne peint en bleu ... Bleue est d'ailleurs également la chambre à coucher de Roberto ...


Au chat disparu d'une voisine (Qui l'aura finalement tué ? Sylvia probablement) répondent ceux du vieil homme, apparemment eux aussi mangeurs d'hommes ...
Andy, l'africain inquiétant, évoque la magie et les rites démoniaques et cannibales encore en vigueur dans son pays ; un peu plus tard il sucera le doigt incidemment blessé de Sylvia ; les décorations tribales chez Roberto rappellent évidemment l'Afrique tandis que la dimension antropophage se concrétise jusqu'au choc ultime.

Un vase que Sylvia a cru voir dans la devanture d'une boutique d'antiquités, un vase ancien et évocateur, apparait et disparait alors que l'étrange antiquaire affirme n'avoir jamais rien vendu de tel ! Un peu après, Sylvia reçoit un colis contenant l'objet ... ; immédiatement, on lui propose des fleurs (un bouquet jaune, comme celui qu'elle avait déposé sur la tombe de sa mère !) ; en une angoissante nuit, les fleurs se fanent et se détachent de leurs tiges (la deuxième partie du bouquet est pourtant demeurée intacte chez Francesca !)
Un soir, assaillie par ses visions décidément trop déstabilisantes et trop concrètes, Sylvia appelle son vieux voisin à l'aide ; celui-ci arbore une tache de sang sur sa chaussure blanche ; plus loin, lorsqu'elle le tuera finalement, la même tache coulera sur son pied (Signe ? Prémonition ?)
Les enfants jouant aux petits bateaux dans la fontaine rejoignent ce navire dessiné en mosaïque sur un mur de la maison d'enfance, le souvenir du père capitaine de marine et celui de sa mort en mer et, pour finir, l'engloutissement total de Sylvia ...

La main tatouée d'une rose de l'aveugle médium ramène aux roses jaunes offertes par Francesca.
Le curieux paquet trainé par le voisin veut faire penser aux colis signifiants receptionnés par Sylvia.
Ces blouses enfilées par les membres de l'horrible confrérie renvoient au ciré transparent du vieil homme, à la robe maternelle, noire à pois blancs, exhumée par Sylvia, à ces robes de petite fille modèle entassées dans le dernier paquet ...
Et lorsque l'image de la mère devient trop réelle et trop envahissante, la jeune femme détruit d'un coup de marteau son effigie au cimetière (révèlant des cafards répugnants (qui succèdent au papillon inconsciemment symbolique que Sylvia offre à Roberto au début)).


Les photos (notamment celle, nostalgique, de Sylvia enfant entourée de ses parents) reviennent comme des signes ou des présages, continuellement regardées, découpées, détournées, dérobées ...
Le viol dans la villa désaffectée répercute et concrétise sordidement le choc autrefois éprouvé à la vision de la mère et du beau-père copulant bestialement et la menace de cet homme nu et dépravé ...
Le meurtre de la mère est finalement affronté dans son sens le plus tragique : Sylvia le rejoue malgré elle en s'en faisant fatalement la victime !


Par touches, tantôt démonstratives, tantôt plus discrètes, Francesco Barilli parvient à établir un sentiment d'insécurité et d'irréalité total.
Le choix des motifs, des figures et des thématiques participe aussi complètement à la sensation globale d'étouffement ... :
L'exacerbation des fétiches et des évocations de l'enfance ; ces intérieurs constamment beaux et toujours possiblement angoissants (la fresque naïve chez Francesca, les décorations ostentatoires chez Roberto ; le jardin luxuriant comme une serre des africains ...) ;


La présence régulière du monde animal, presque davantage mort que vivant, encore plus appuyée par le décor de la boutique verdâtre du taxidermiste ; ces cages d'escalier, justement plus que jamais représentées comme des cages et des pièges ; ce gout délibéré pour les lieux étranges et désaffectés, la plastique théatrale et confuse des architectures intérieures (ce batiment à l'entrée en travaux débouchant sur des galeries vastes et lugubres, la villa à l'abandon ...) La maitrise technique du réalisateur qui en arrive à mixer les décors du passé et ceux du présent, projetant directement le spectateur dans l'esprit de son héroïne perdue ...


Tout est perpétuellement connoté d'allusions à la mort et à l'enfermement (réels ou rêvés, physiques et psychologiques ...) : Animaux en cage, dépouilles empaillées, photos de défunts, bouquets mortuaires, cendres de crémation, pierres tombales et cadavres, magie noire, occultisme, envoutements et sectes mutiques ...


Les refuges systématiques et faussement réconfortants de Sylvia dans son appartement correspondent aussi à sa clostration mentale.
Et, très rapidement, rien, nul lieu, n'échappe à la sensation de piège générale : les intérieurs finalement poreux et ouverts à toutes les intrusions se révèlent tout sauf sécurisants (enfermée chez elle, l'héroïne ne fait que s'enfermer un peu plus dans ses peurs et dans sa folie) ; l'extérieur, décalé et insidieusement hostile, fourmille de figures à l'affut, de contrôles et de surveillance et la représentation de plus en plus énigmatique et lointaine des personnages familiers accentue encore l'impression de malaise, cette sensation d'être partout sous le joug d'une puissance irrationnelle et malveillante.


L'absence de véritables appuis, de repères vraiment tangibles et de "respirations" mène au drame (et au suicide !) avec une logique et une cruauté sans appel !

Gracile, éthérée et plus belle qu'elle ne l'a peut-être jamais été, Mimsy Farmer prête sa blondeur, sa délicatesse et tout son talent à cette Alice au pays des cauchemards. Idéale femme-enfant, elle crédibilise à elle seule le propos schizophrénique (et machiavélique) de ce beau film.



Etonnant, hypnotique, délicat et dérangeant, "The perfume of the lady in black" s'impose comme un must, une pépite, une curiosité qu'il convient de (re)découvrir sans hésitation.
Les fanas de gialli plus "traditionnels" seront peut-être décontenancés par les options résolument fantastiques et psychologiques et par les langueurs élégiaques de cette oeuvre subtile ...
Chaque parfum est unique ; celui-ci, entêtant, inédit, génialement élaboré, demeurera inoubliable !


1 commentaire:

Céline Duval a dit…

Un film un peu Hitchocoquien?!