Trauma c'est
Une héroïne encore une fois fragile, ici anorexique
des séances de spiritisme
une mère folle et dévorante
Un jeune homme secourable et en fin de compte amoureux
Le motif répété de la décapitation
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Un enfant très (trop ?) curieux
Un lézard
Une demeure ancienne et photogénique mais comme toujours liée au drame et à l'horreur
Hopitaux et personnel soignant (plutôt maltraités)
Une atmosphère volontiers onirique
La pluie et l'eau en leitmotiv et forcément liées au mal et à la mort
une menace constante et bien réelle et au final, son explication et son chatiment attendu
Souvent décrié, jugé globalement mou et insipide, ce Trauma gagne pourtant à être reconsidéré.
L'image est assez belle et travaillée, et l'atmosphère faussement endormie, ces environnements toujours pluvieux ou comme enfumés finissent par plonger le spectateur dans un état presque hypnotique ; mensongeusement adouci par ce côté "rêve éveillé" le propos n'en demeure pas moins cruel !
L'interprétation se révèle, de plus, plutôt convaincante et l'idée du collet électrique et des têtes coupées parlantes peut rejoindre sans rougir toutes les délicieuses horreurs déjà concoctées par Argento ...
Evidemment pas le plus flamboyant opus du cinéaste mais certainement pas non plus le ratage annoncé !
Fidèle à soi-même, Dario nous ressert tout ce qu'on aime : la jeune héroïne menacée, le tueur mystérieux et son mode opératoire très spécifique, le gimmick presque obligatoire de l'illusion (ce qu'on a vu n'était pas la réalité !) , des fausses pistes, une vision sans concession de la famille ... sur un mode encore renouvellé : Alors ? Que demander de plus ?
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