Attention, spoilers !

La plupart des critiques et des développements proposés dévoileront des indices et des informations qui pourraient fausser l'effêt de surprise et révèler les dessous et les résolutions des oeuvres citées ...

A bon entendeur ...


Que cela ne vous empêche pas de me visiter, de me lire et de me laisser vos remarques.

jeudi 18 octobre 2012

Remember Dario Argento 12 : Trauma

Si vous avez raté les épisodes précédents (le lien : Trauma)

Trauma c'est


Une héroïne encore une fois fragile, ici anorexique








































































des séances de spiritisme






















































une mère folle et dévorante
























Un jeune homme secourable et en fin de compte amoureux


































































Le motif répété de la décapitation
































































Un enfant très (trop ?) curieux






































Un lézard























Une demeure ancienne et photogénique mais comme toujours liée au drame et à l'horreur





























Hopitaux et personnel soignant (plutôt maltraités)






















































Une atmosphère volontiers onirique



































































































La pluie et l'eau en leitmotiv et forcément liées au mal et à la mort





















































































une menace constante et bien réelle et au final, son explication et son chatiment attendu



















































Souvent décrié, jugé globalement mou et insipide, ce Trauma gagne pourtant à être reconsidéré.
L'image est assez belle et travaillée, et  l'atmosphère faussement endormie, ces environnements toujours pluvieux  ou  comme enfumés finissent par plonger le spectateur dans un état presque hypnotique ; mensongeusement adouci par ce côté "rêve éveillé"  le propos n'en demeure pas moins cruel !
L'interprétation se révèle, de plus,  plutôt convaincante et l'idée du collet électrique et des têtes coupées parlantes peut rejoindre sans rougir toutes les délicieuses horreurs déjà concoctées par Argento ...
Evidemment pas le plus flamboyant opus du cinéaste mais certainement pas non plus le ratage annoncé !

Fidèle à soi-même, Dario nous ressert tout ce qu'on aime : la jeune héroïne menacée, le tueur mystérieux et son mode opératoire très spécifique, le gimmick presque obligatoire de l'illusion  (ce qu'on a vu n'était pas la réalité !) , des fausses pistes, une vision sans concession de la famille ... sur un mode encore renouvellé : Alors ? Que demander de plus ?

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