Attention, spoilers !

La plupart des critiques et des développements proposés dévoileront des indices et des informations qui pourraient fausser l'effêt de surprise et révèler les dessous et les résolutions des oeuvres citées ...

A bon entendeur ...


Que cela ne vous empêche pas de me visiter, de me lire et de me laisser vos remarques.

jeudi 25 octobre 2012

Remember Dario Argento 14 : Le Fantôme de l'Opéra

Si vous avez raté les épisodes précédents (le lien :  Le Fantôme de l'Opéra)

Le Fantôme de l'Opéra c'est,
une adaptation évidemment personnelle du célèbre roman de Gaston Leroux :

L'histoire d'un enfant abandonné, recueilli par les rats et qui, grandissant, a établi son domaine sous les égouts et les catacombes de l'Opéra de Paris.
Baptisé "le Fantôme", redouté et redoutable, Argento préfère lui donner un look "grunge" et les traits plutôt nobles de Julian Sands au lieu de la monstruosité dissimulée sous un masque du personnage du roman ....






























































































Christine Daaée (Asia Argento of course !), une jeune cantatrice limitée aux rôles de "doublures", dont le Fantôme, mélomane, s'entiche  et qu'il veut absolument  propulser sur le devant de la scène.




























































































Un triangle amoureux problématique pour cette jeune héroïne partagée entre deux hommes (le ténébreux Fantôme et le Vicomte de Chagny) et deux "visages" d'elle-même (la schizophrénie n'est jamais éloignée !)
























































































 


Des meurtres, des méfaits et des giclements de sang ...





































































Une galerie de personnages secondaires assez grotesques : tantôt veules et pervers (presque plus monstrueux que le Fantôme lui-même !), tantôt prétendument cocasses







































































Des éclairages et des ambiances qui cherchent à copier les toiles de De la Tour
















































Des décors et des images parfois inspirés
























































































































Un aspect plus trivial et "lâché" que d'habitude



















































































Des rats


























Et l'Opéra bien entendu





















































































Argento a révélé tout son attachement à cette histoire au fil de multiples interviews : arrivé le moment d'une mise en scène  tant désirée on ne peut finalement que déplorer les flagrants manques de cohésion et d'inventivité du résultat : c'est comme si Argento s'était trahi tout en trahissant  sa référence ....
De jolies idées parfois, de jolies images également mais un classicisme mal géré et un déséquilibre assez lourd entre la sauvegarde de l'univers argentien et les obligations de respect à la trame initiale ...
Un remix plus gonflé aurait emporté l'adhésion ; ici l'amalgame prend assez mal et tous les défauts (?) et les manquements habituels du cinéaste (le jeu des acteurs (ici franchement grotesque), le gout du macabre ...) sonnent faux, creux, vains ....
"Opéra" proposait finalement une relecture beaucoup plus interessante et inovante de l'histoire ...
L'une des oeuvres, à mon avis, les moins abouties du réalisateur.

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