Phenomena c'est,
Une séquence inaugurale qui se termine evidemment par un meurtre
Une pension suisse pour jeunes filles de bonne famille
Jennifer Connely dans toute la splendeur de son adolescence
Un vieil entomologiste cloué dans un fauteuil roulant
Un Chimpanzé
Des crimes et de l'effroi
Des insectes
Des crises de somnambulisme et des pouvoirs "magiques"
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Des femmes revèches, mauvaises, voire tarées, enièmes avatars des marâtres et des sorcières de contes
Des demeures désaffectées et inquiétantes
Des docteurs et des infirmières
La nature et l'eau omniprésentes et toujours potentiellement liées au danger
Des asticots, des charniers et des corps en putréfaction
Un monstre
Phenomena combine plus que jamais les obsessions et les inspirations de Dario Argento : le conte, l'horreur et l'imagerie giallesque s'unissent finalement, se mariant ici aux motifs animaliers, aux thèmes de la sortie de l'enfance, de la différence et de la monstruosité ... Le résultat est forcément plus inabouti, parfois un peu bancal mais les idées étonnent toujours, l'imagerie reste riche et plusieurs scènes superbes et mémorables viennent enrichir l'oeuvre passionnante du cinéaste !
Finalement quelque peu déservie par la tonalité fantastique (qui fonctionnait pourtant totalement dans Suspiria, par exemple) la cruauté légendaire du maestro parait presque adoucie, à l'image de son héroïne somnambule ...
Un conte, pas tout à fait concluant, donc, ... à déconseiller aux enfants bien entendu !
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